Mardi 31 janvier – Saint Jean Bosco
C'était un fils de pauvres paysans piémontais. Adolescent, il joue à l'acrobate pour distraire sainement les garnements de son village. Devenu prêtre à force de sacrifices, il se dévoue aux jeunes ouvriers de Turin abandonnés à eux-mêmes. Il crée pour eux un centre de loisirs, un patronage, puis un centre d'accueil, puis des ateliers. Rien de tout cela n'était planifié à l'avance, mais ce sont les besoins immenses qui le pressent. Jamais il ne refuse d'accueillir un jeune, même si la maison est petite, même si l'argent manque. Plutôt que de refuser, il multipliera les châtaignes comme son maître multipliait les pains en Palestine. Sa confiance absolue en la Providence n'est jamais déçue. Ses "enfants" seront bientôt des centaines et tous se feraient couper en morceaux pour Don Bosco. Sa mère, Maman Marguerite, vient s'installer près de lui et jusqu'à sa mort, elle leur cuira la polenta et ravaudra leurs vêtements. Très marqué par la spiritualité de saint François de Sales, Jean Bosco invente une éducation par la douceur, la confiance et l'amour. Pour ses garçons, il fonde l'Oratoire, l’œuvre, qui sera à l'origine de la congrégation des prêtres salésiens. Pour les filles, il fonde la congrégation de Marie-Auxiliatrice. Don Bosco mourra, épuisé, en butte à l'hostilité de son évêque qui ne le comprend pas, mais entouré de ses disciples.
Quelques pensées de Saint Jean Bosco pour la Jeunesse :
« Dans les choses qui tournent à l'avantage de la jeunesse en péril, ou servent à gagner des âmes à Dieu, je vais au-devant jusqu'à la témérité »
«Que les jeunes non seulement soient aimés, mais qu'ils se sachent aimés. Qui se sait aimé et qui est aimé obtient tout, spécialement des jeunes. »
« Comprenez que quand je suis là, je suis tout à vous. Je n'ai pas d'autre but que votre progrès moral, intellectuel et physique. Pour vous j'étudie, pour vous je travaille, pour vous je vis, et pour vous je suis disposé aussi à donner ma vie. »
« Si vous avez une conviction courageuse et forte dans la foi, rien au monde ne peut vous effrayer »
Source : nominis.cef.fr