Samedi 22 – Saint Jean-Paul II
Il faillit arriver en retard au conclave qui l’a fait Pape, ayant pris le temps de retrouver le chat de sa voisine avant de quitter la Pologne. En même temps il est ce géant d’humanité qui a fait se lever, sur l’athéisme du XXe siècle déclinant, la magnifique jeune génération d’une nouvelle évangélisation mondiale. Il est encore ce grand sportif qui accepta d’apparaître défiguré par la maladie devant les caméras du monde, allant jusqu’au bout de la souffrance offerte. Puissant par sa capacité d’analyse et de synthèse, à la fois poète mystique, philosophe, théologien et fin diplomate, il a transformé la géopolitique mondiale, fait tomber la peur des hommes et planté l’espérance de la civilisation de l’amour.
Jean-Paul II est béatifié le 1er mai 2011, après la guérison d’une religieuse atteinte de la maladie de Parkinson. Sœur Marie Simon-Pierre Normand témoigne : « J’ai eu la certitude que j’étais guérie en me levant, car je me suis levée d’un bond, que dans mon corps, il y avait une légèreté, et que je ne tremblais plus ». Avec la mère supérieure et les autres sœurs elles avaient formé une chaîne de prière invoquant le défunt pape.
Jean-Paul II est canonisé le 27 avril 2015, en même temps que le pape Jean XXIII, sa fête est fixée au 22 octobre. C’est la guérison miraculeuse d’une costaricaine, qui eut lieu le soir de sa béatification, qui ouvrit la voie à la canonisation. Cette mère de famille, Floribeth Mora Diaz, venait d’être diagnostiquée d’un anévrisme au cerveau et n’en avait plus pour longtemps à vivre. Suivant l’événement de la béatification à la télévision, elle pria intensément Jean-Paul II. Le lendemain elle l’entendit intérieurement lui dire « lève-toi, n’aie pas peur », elle était guérie.