Samedi 23 juillet – Ste Brigitte de Suède
Ste Brigitte a été proclamée copatronne de l'Europe par Jean-Paul II.
On distingue deux périodes dans sa vie. D'abord la femme mariée et mère de huit enfants, qui s'initia à l'étude de l'Ecriture et l'adopta comme règle de vie avec son époux celle des tertiaires franciscains. Elle fut d'une charité généreuse et fonda un hôpital.
La seconde vie de Brigitte commença après son veuvage et son refus de se remarier afin d'approfondir son union avec le Seigneur dans la prière, la pénitence et la charité. Après avoir distribué ses biens aux pauvres, elle se retira au monastère cistercien d'Alvastra, sans pourtant devenir moniale.
En 1349, Brigitte prit le chemin de Rome pour participer au jubilé durant lequel le Pape approuva la fondation de son ordre consacré au Saint Sauveur. Moines et moniales se trouvent sous l'autorité d'une abbesse, une formule classique au Moyen Age. La vie de Brigitte nous rappelle que la grande tradition chrétienne reconnaît à la femme une dignité particulière, à l'exemple de Marie, reine des apôtres, et une place spéciale au sein de l'Église qui, si elle ne coïncide pas avec le sacerdoce ordonné, a une grande importance pour la vie spirituelle de la communauté. Sainte Brigitte alla également en pèlerinage à Assise et en Terre Sainte. Elle fut canonisée dès 1391. Sa sainteté et ses multiples qualités en firent une figure remarquable de l'histoire européenne, qui montre comment le christianisme a profondément imprégné la vie des peuples du continent. En la proclamant copatronne de l'Europe, Jean-Paul II exprima le vœu que Brigitte, qui vivait dans une chrétienté occidentale non encore blessée par la division, intercède en faveur de la pleine unité des chrétiens